Profitons d'une petite ballade du côté de Saint Raphaël pour essayer le petit roadster au allure de sportive qui n'est autre que le SVS 650.

Seul différence par rapport à la version nacked (SV 650 N) : un guidon bracelet, une démultiplication favorisant la vitesse et non l'accélération et une tête de fourche que certains compareront avec celle de la 1000 TLS ou encore à un oiseau !

Une fois au guidon on peut faire rugir le twin de 650 cm3 qui développe approximativement 70 cv. L'accélération est souple, et ce dès 2000 trs (c'est l'avantage d'un twin). Le ronronnement du moulin n'est pas dégeu', peut-être un peu trop aigu.

C'est parti pour une peite virée d'une trentaine de bornes. La position est naturelle, elle se prête facilement à l'attaque, mais finie par fatiguer nos petits bras musclés.

Premier freinage et première grosse frayeur ! Put... mais où qui sont les freins ? Si le frein avant ne vous impressionnera pas, l'arrière vous donnera des sueurs froides par sa sensibilité provoquant assez régulièrement des petites glisses.

Et maintenant le premier virage, là ça se gâte ! Sur les très gros appuis l'arrière se ballade comme sur la 1000 TLS, dessinant au sol de magnifiques serpentins. Peut-être est ce dû aux Metzellers ?

Le freinage sur l'angle est très délicat car la fourche vous catapulte à l'extérieur du virage, la moto se redresse d'un coup. Sinon le moteur est très agréable, il monte avec aisance dans les tours. L'accélération est assez linéaire malgré un certain essoufflement à haut régime.

La 650 SVS est un très bon compromis entre la ballade et de temps à autre l'arsouille...

Oliv'